prendre soin de nos enfants : comment traiter la présence constatée des champignons dangereux dans les écoles illacaises

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Nous avons été sollicité hier sur la présence constatée d'amanites panthères dans au moins une école illacaise.
Conformément à nos engagements, voici notre réponse aux problèmes du quotidien tout en préparant le ville de demain.

1- Être à l’écoute des lanceurs de l’alerte:

Avant de proposer une réponse sur le fond, il nous semble utile de rappeler nos fondamentaux : apporter de la considération aux personnes qui alertent sur un danger quel qu’il soit plutôt que d’agir avec distance et mépris. C’est même d’ailleurs pour cette raison que nous avons posé une action concrète sur ce point dans nos propositions:

Action 9.2
Créer un statut de lanceur d’alerte local:
doté de moyens d’investigation et de communication dans le journal municipal.

Sur ce point, il est important de compléter par un constat simple: ce sujet de champignons très dangereux a déjà été signalé, et n’a pas été traité réellement. Cela pose la question de la considération accordée à ces alertes.

2- Agir concrètement pour résoudre les problèmes du quotidien :

Notre démarche est de toujours trouver les bonnes solutions pour répondre rapidement, tout en étant conforme à ce que nous défendons : nous souhaitons lutter contre l’imperméabilisation des sols (action 2.8), préserver la possibilité pour nos enfants d’être en contact direct avec la nature (Action 2.7) et éviter de créer de nouveaux ilôts de chaleur en garantissant la présence d’espaces verts, y compris dans les écoles ( Action 2.10). Aussi nous ne sommes pas favorables à couvrir de bitume les cours de nos écoles.
Nous souhaitons ne pas exposer les citoyens aux produits chimiques, et a fortiori nos enfants (Action 2.3 :S’engager dans la démarche Zéro Phyto), donc nous ne sommes pas favorables aux traitements chimiques (aux résultats mauvais en plus).

Notre démarche se résume donc en 4 points:

1- Réduction de la taille des espaces ensablés. En substitution et pour conserver une approche de pleine-terre nous proposons d’y substituer un aménagement de dalles engazonnées qui permettent de concilier maintien d’espaces verts naturels et simplicité d’usages.

2- Décaissage et renouvellement du sable une fois par an.

3- Nettoyage du sable à chaque vacance scolaire : en s’appuyant sur des machines vapeurs dédiées à cet usage: https://sandmaster-france.fr/sols-fluents

4- Mise en place d’une clôture bois à hauteur d’enfant permettant de condamner de manière hermétique l’espace envahit en cas de besoin: simplement, facilement, sans demander aux enseignants d’aller ramasser à la main des champignons dangereux comme cela a été demandé lors des dernières réunions par le maire sortant.

3- Avec quels financements :

Le budget primitif présenté par le maire sortant lors du dernier Conseil Municipal est très explicite:

  • 35 000 euros pour les aménagements des écoles,
  • 130 000 euros pour la vidéo-surveillance.

L’aménagement des écoles est pourtant une obligation pour une municipalité (compétence obligatoire). La vidéo-surveillance n’est qu’un poncif récurrent du maire sortant dont on ne peut que douter des résultats au vu de l’augmentation des incivilités. Si ça marchait, on devrait le constater ! Le maire sortant préfère donc consacrer 4 fois plus de moyens à protéger des bâtiments (assurés pourtant) qu’à donner les moyens d’équipement pour les enfants. Ce n’est pas notre choix.

D’autant que la vidéo-surveillance, ça ne surveille pas la pousse des champignons. Manifestement. Et pourtant le danger le plus léthal et le plus immédiat pour nos enfants est bien celui-là. Donc nous choisissons de redéployer des moyens pour protéger les humains. Vraiment. Simplement. Concrètement.

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